Ma petite séance d'hypnose..

Aujourd’hui, je me suis décidée à m’autoriser une petite pause, j’ai profité de ce répit pour m’offrir une petite séance d’hypnose/méditation sur l’ouverture à l’abondance, trouvée sur le net

…j’ai remarqué que je l’avais déjà entendue il y a quelques mois mais je décidais de la refaire car je l’avais trouvée vraiment sympa … je me plonge donc dans la transe et laisse entrer les mots en moi …puis je m endors …

Au réveil, quelque chose a changé, je me sens légère et profondément en paix…

Je me décide à préparer le repas pour ce soir, je me souviens avoir pris trois beaux poireaux au marche hier matin.. j’envisage déjà ma petite fondue de poireaux accompagnée de riz complet et peut être d’ un filet de poisson pour ce soir.

Je m’attèle donc au nettoyage des précieux légumes et je m’observe en train de les passer consciencieusement sous l’eau, me réjouissant de la terre qui traine encore entre les feuilles, du fait de me dire que ces légumes ont poussé chez ce petit monsieur sympa qui vends sa production au marché, je suis juste là, contente de me dire que mon plat n’en sera que meilleur. Un geste tellement banal que de couper et rincer des poireaux, et qui, là, tout de suite prends une toute autre dimension.

Je me vois comme “super consciente” de chaque geste que je pose, comme si mon attention était plus aiguisée, je me vois alors dérouler les anneaux du légumes, les découper et les rincer avec une extrême attention, comme si couper des poireaux était limite devenu quelque chose de sacré. Je me sens juste très “présente”, je n’ai aucune “étiquette perso” qui vient perturber ce moment, je m’observe simplement , je ressens l’eau qui coule sur ma peau et je sens tout l’amour que je suis en train de mettre dans ce simple petit geste. Je ne suis plus seulement en train de couper des poireaux en pensant à demain ou à la semaine prochaine ou à l’heure prochaine, je suis là, ici et maintenant, je coupe des poireaux. Cela fait une grande différence.

Je termine de tout mettre sur le feu, et une idée me revient …

…. J’ai aussi appris que les idées étaient comme des guides – je me dis allons y, laissons venir sans trop penser, laissons donc fleurir les idées !

Cela fait quelques temps que j’ai l’idée de ce journal.

Un journal qui se voudrait être comme un témoignage de ce que, dans mon humble existence, j’ai pu ressentir, percevoir et conscientiser à travers la dualité omniprésente de la vie. Un journal comme un partage avec l’envie que chacun puisse participer ou échanger.

Je me dis donc que pour une fois, je vais la suivre mon idée, là où mon mental bien souvent faisait irruption en me disant que “ce n’était pas la peine”, que “ce n’était pas la moment”, que “je ne serais pas assez douée pour écrire et retranscrire ce que j’ai vécu”, que “cela n’apporterait rien à personne” …

Et puis cette fois, je me suis dit que j’allais juste écouter l’idée et le sentiment que cela provoquait en moi … de l’enthousiasme, un grand enthousiasme et je sais que c’est une énergie extrêmement porteuse …

Pour une fois, je vais me lancer ….

Et me voilà toute heureuse à l’idée de lancer enfin ce petit journal … et puis très vite … une autre idée qui jaillit :

“Je suis forcement entourée, forcement inspirée, forcément aidée de la part d’entités plus lumineuses qui m’entourent.”

Au moment où je me dis cela, mes yeux se posent sur le calendrier, je n’ai pas encore pris le temps d’enlever la feuille du mois de février , je la déchire de ce pas. Mes yeux se posent sur la date d’aujourd’hui, nous sommes le 9 mars et nous sommes aussi la Ste Françoise !!

Françoise … mon amie décédée il y a très peu de temps, une femme que j’estimais énormément et avec qui nous avions encore tant de choses à partager … nous n’avons pas eu le temps d’honorer notre dernier rdv …

Je me dis donc :”Tiens bonne fête ma Françoise !” et je me souviens que quelques heures plus tôt, un petit porte-clé qu’elle avait fait de ses mains était tombé du mur .

Coicindence, hasard, synchronicité ?

Lorsque je me dis qu’il y a des entités d’amour présentes autour de moi et qui me soutiennent dans ce projet, je tombe sur la fête de mon amie Françoise aujourd’hui même et dont le porte clé qui me tient tant à coeur est aussi tombé du mur il y a à peine deux heures … Je sais, de toute façon, qu’elle est très près de moi et ce depuis son départ

Me voilà en train de percuter toute la synchronicité du moment. Comme si la vie répondait d’elle même à chaque instant, à condition que je l’observe bien attentivement.

Je suis agréablement surprise de ce petit enchainement comme en réponse à ces idées qui viennent.

…

Je me régale du repas que j’ai préparé, je mange en tête à tête avec mon bébé ce soir, on rit beaucoup à table, ensuite c’est l’heure de l’histoire et du câlin, bisous, dodo.

Je suis impatiente d’allumer le pc, je décide d’ailleurs de réorganiser mon espace de travail, histoire de me sentir vraiment bien installée pour commencer à vous raconter ici …

Je suis l’idée, je continue, …

Après mes consultations de ce soir, je me sens revigorée, prête à écrire encore, alors je ne sais pas si ce petit journal aura un impact ou non, ce que je sais, c’est que je suis heureuse de le partager avec vous.

Il est déjà 1h15 du matin, je ressens la grosse barre de douleur en haut de mon dos, qui me dit qu’il est temps que je me repose. Je me décide donc à vous quitter pour aujourd’hui et je me dis tout haut spontanément :

“Bon, on va p’t’être aller se coucher Didi hein !”

Je me surprends car je ne m’appelle jamais comme ça moi même…

Didi … C’est le surnom que me donnait ma grand mère chérie, décédée il y a longtemps …

Elle aussi, elle doit être là … elle a toujours été là ...